Les régimes amaigrissants

Les régimes amaigrissants sont toujours aussi plébiscités, soit par les médias, soit parce qu'ils sont prescrits par certains médecins, diététiciens nutritionnistes ou autres professionnels de santé.
Quel que soit le type de régime suivi (hyperprotéiné, sans sucre, sans graisse, cure de fruits....), l'individu peut espérer une perte de poids.
Mais les régimes désocialisent l'individu qui doit user de stratégies diverses et variées pour ne plus manger avec ses collègues ou comme les autres membres de sa famille. De plus, les privations entraînent des frustrations psychologiques difficilement maîtrisables.

Que se passe-t-il ensuite ?
À la fin du régime l'individu reprend du poids puisqu'il ne peut pas rester, ad vitam æternam, en restriction énergétique.

Il est important de comprendre quels sont les effets psychologiques et physiologiques délétères qu'entraînent les régimes :

• d'un point de vue physiologique, il y a une diminution de la masse maigre (perte de muscle).
• d'un point de vue psychologique, on peut observer l'apparition de troubles du comportement alimentaire (de type hyperphagie boulimique). La personne mange de grandes quantités d'aliments sans tenir compte de son auto-régulation.

Cette régulation correspond aux sensations naturelles de faim et de satiété qui permet à l'individu d'adapter les quantités d'aliments consommés à ses besoins.
Les résultats des études scientifiques actuelles, au sujet des régimes amaigrissants, sont clairs : une perte de poids (consécutive à un régime) ne peut pas être maintenue sur le long terme. Les régimes entraînent des troubles du comportement alimentaire qui peuvent devenir chroniques.
Les problèmes de poids sont des problèmes complexes qui doivent être traités en tenant compte des dimensions psychologiques, physiologiques et génétiques de l'individu.
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